États-Unis : Trois hommes accusés de complot de coup d’État en RDC sont poursuivis à New York après avoir été libéré par Félix Tshisekedi
Aux États-Unis, trois individus — Marcel Malanga, 22 ans, Tyler Thompson, 22 ans, et Benjamin Zalman-Polun, 37 ans — font désormais face à de lourdes accusations fédérales. Une procédure judiciaire a été officiellement ouverte dans l’État de New York, les accusant d’avoir participé à une conspiration visant à organiser un coup d’État armé en République démocratique du Congo (RDC).
Selon les autorités américaines, les trois hommes auraient planifié et participé à une opération militaire illégale dans le but de renverser le gouvernement congolais. Parmi les chefs d’accusation retenus figurent notamment : conspiration en vue de fournir un soutien matériel à un coup d’État, complot en vue d’utiliser des armes de destruction massive, complot pour bombarder des installations gouvernementales et projet d’enlèvement ou d’assassinat de personnalités politiques dans un pays étranger.
Les événements au cœur de cette affaire remontent au 19 mai 2024, date à laquelle une attaque armée a été menée à Kinshasa, capitale de la RDC. Le groupe aurait ciblé deux lieux symboliques : le Palais de la Nation, résidence officielle du président Félix Tshisekedi, et la demeure privée de Vital Kamerhe, vice-Premier ministre et ministre de l’Économie. L’attaque aurait visé directement ces deux figures majeures du pouvoir congolais.
Les autorités américaines affirment que les accusés ne seront pas libérés sous caution et resteront en détention jusqu’à nouvel ordre, compte tenu de la gravité des accusations portées contre eux. L’enquête continue pour déterminer l’ampleur de ce réseau, ses ramifications à l’international, et le rôle exact joué par chacun des suspects.
Cette affaire soulève de nombreuses questions sur la sécurité en RDC, mais aussi sur la capacité de groupes armés à opérer depuis l’étranger. Pour l’instant, le gouvernement congolais n’a pas encore officiellement réagi à cette décision de justice américaine, mais l’affaire suscite déjà de vives réactions dans la diaspora congolaise et sur la scène internationale.