GUERRE DANS L’EST : Washington accentue la pression sur Kigali et Kinshasa pour un accord de paix rapide

GUERRE DANS L’EST : Washington accentue la pression sur Kigali et Kinshasa pour un accord de paix rapide

Guerre au Nord-Kivu et Sud-Kivu

Alors que les violences persistent dans l’est de la République démocratique du Congo, les États-Unis haussent le ton. Washington intensifie ses efforts diplomatiques pour forcer la RDC et le Rwanda à trouver une solution politique au conflit qui alimente depuis des années l’instabilité dans la région des Grands Lacs.

Troy Fitrell, haut responsable du Département d’État américain, a été on ne peut plus clair lors de sa dernière déclaration :

« Nous proposons un calendrier extrêmement ambitieux. Le temps n’est plus à l’attente : il faut agir maintenant. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre encore six mois pour une prochaine réunion. Il est impératif de trouver une solution. »

L’objectif affiché par Washington est d’obtenir la signature d’un accord de paix d’ici juin ou juillet. Une échéance serrée, qui reflète l’inquiétude croissante des États-Unis face à l’aggravation des tensions et aux conséquences humanitaires désastreuses du conflit. Des millions de civils sont déplacés, l’accès à l’aide humanitaire est entravé, et la méfiance mutuelle entre Kinshasa et Kigali compromet toute tentative de dialogue durable.

Les États-Unis, tout en gardant une posture officielle de neutralité, mettent désormais une pression plus ferme sur les deux capitales. Kigali est régulièrement accusé, notamment par Kinshasa et plusieurs experts de l’ONU, de soutenir les rebelles du M23 actifs dans l’Est congolais, ce que le gouvernement rwandais dément catégoriquement. De son côté, Kinshasa réclame des garanties de sécurité et la fin des ingérences étrangères sur son territoire.

En poussant vers un accord de paix rapide, Washington espère éviter une nouvelle escalade militaire et contribuer à une stabilisation durable de la région des Grands Lacs, théâtre de conflits successifs depuis près de trois décennies. Une mission difficile, mais que les États-Unis semblent déterminés à mener jusqu’au bout.

« Il ne s’agit plus de bonnes intentions, mais d’engagements concrets et urgents », a insisté Fitrell.

La communauté internationale, qui observe avec inquiétude l’évolution de la situation, attend désormais de voir si Kigali et Kinshasa répondront à cet appel à l’action. Le temps presse, et la paix reste suspendue à un fil.


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