Le député Iracan critique l’inaction du Gouvernement face aux massacres dans l’Est de la RDC
Dans une récente correspondance adressée à la Première ministre Judith Suminwa, le député national Gratien Iracan, représentant de Bunia dans la province de l’Ituri, a vivement critiqué ce qu’il considère comme une banalisation des massacres perpétrés par des rebelles dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) par le Gouvernement en place.
M. Iracan a exprimé son indignation quant au silence et à l’inaction observés de la part des autorités gouvernementales face aux tueries récurrentes qui sévissent dans la région. En tant que membre de l’opposition au sein du mouvement Ensemble pour la République, il a souligné son incompréhension quant à l’absence d’une réponse adéquate des services de sécurité pour anticiper ces actes de violence.
L’opposant a déploré la minimisation par le Gouvernement du nombre de victimes décédées sur le terrain, soulignant que parfois, la pression des réseaux sociaux oblige les autorités à réagir et à condamner les événements tragiques qui se déroulent dans la région.
Cette déclaration fait suite à la récente condamnation des attaques perpétrées par les ADF dans la région de Beni-Lubero par Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine. Ces attaques ont entraîné la perte de 150 vies depuis le début du mois de juin, dont au moins 42 lors d’une seule attaque survenue le jeudi 13 juin.
La situation dans l’Est de la RDC demeure préoccupante, et les appels à une action plus vigoureuse de la part du Gouvernement se multiplient au sein de la communauté nationale et internationale.