Crise en RDC : Le FCC accuse le pouvoir de dérive autoritaire et menace d’activer l’article 64

Dans un récent communiqué, le Front Commun pour le Congo (FCC), la coalition politique associée à l’ancien président Joseph Kabila, dénonce des actions de persécution ciblant ses membres ainsi que d’autres figures de l’opposition. Le FCC exprime ses inquiétudes concernant un recul des principes démocratiques et de l’État de droit en République Démocratique du Congo.

Raymond Tshibanda, le coordinateur de cette formation politique, affirme que malgré ces attaques, le FCC reste résolument engagé à résister contre ce qu’il qualifie de dérive autoritaire. Le groupe réitère son intention de sensibiliser la population aux enjeux cruciaux actuels, de défendre les droits et libertés fondamentaux, de préserver la cohésion nationale et le bien-être des Congolais, ainsi que de garantir la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays, dans le respect des dispositions constitutionnelles.

Le FCC rappelle également qu’il avait déjà dénoncé dans un précédent communiqué les menaces, les intimidations, les spoliations de biens, ainsi que les arrestations arbitraires et les violences, y compris des tentatives d’assassinat, subies par ses membres et d’autres citoyens.

Face à cette situation, les proches de l’ancien chef de l’État envisagent de recourir à l’article 64 de la constitution congolaise pour défendre leurs droits. Cet article stipule que tout citoyen a le devoir de s’opposer à toute tentative de prise de pouvoir par la force ou à toute violation de la constitution.

Le FCC, qui n’a pas participé aux dernières élections ayant conduit à la réélection de Félix Tshisekedi, avait plaidé en vain pour un dialogue en vue de réformes électorales consensuelles. N’ayant pas obtenu satisfaction, cette formation politique avait décidé de se tenir à l’écart des institutions, estimant que le processus électoral visait à prolonger le mandat de Félix Tshisekedi.