RDC-GOMA: Un homme arrêté pour avoir tuer par balle un enfant de 3 ans !
La ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a été secouée par un drame tragique impliquant un enfant déplacé de trois ans. L’incident s’est produit le soir du mercredi 27 novembre dernier dans le camp de Bulengo, situé au quartier Lac Vert, à l’ouest de Goma. Un enfant, innocent et sans défense, a perdu la vie, abattu par balle dans un contexte marqué par l’insécurité croissante.
Un acte ignoble dans un contexte déjà difficile
Selon les témoignages recueillis, l’acte aurait été perpétré par un milicien, l’un des nombreux acteurs armés qui sévissent dans les environs des camps de déplacés de Goma. Ces camps, censés offrir un refuge temporaire aux populations fuyant les violences dans leurs localités d’origine, deviennent malheureusement des terrains fertiles pour les activités criminelles.
La victime faisait partie des milliers d’enfants vivant dans des conditions précaires à Bulengo, un site de déplacés où les familles peinent à assurer leur survie quotidienne. Cette tragédie met en lumière l’extrême vulnérabilité des déplacés internes, confrontés non seulement à la misère mais aussi à l’insécurité omniprésente.
Arrestation de l’auteur présumé
Les services de sécurité ont réagi promptement à ce meurtre. La semaine dernière, plusieurs présumés auteurs d’actes criminels dans et autour des camps de déplacés ont été arrêtés. Parmi eux figure l’homme soupçonné d’avoir abattu l’enfant. Selon les autorités locales, cette arrestation représente une avancée importante dans la lutte contre l’impunité et l’instabilité dans la région.
Cependant, malgré cette intervention, les habitants expriment toujours leur inquiétude face à la recrudescence des violences dans les camps. Ils demandent un renforcement des mesures de sécurité et une meilleure prise en charge des populations déplacées, qui vivent dans des conditions inhumaines.
Un appel à la justice et à la paix
Cet incident tragique relance le débat sur la nécessité d’une réponse globale aux crises humanitaires et sécuritaires dans la région du Nord-Kivu. Les organisations de la société civile et les acteurs humanitaires appellent à une justice exemplaire pour les responsables de ce meurtre, ainsi qu’à des actions concrètes pour améliorer la sécurité dans les camps de déplacés.
Il est impératif que le gouvernement congolais, avec le soutien de la communauté internationale, prenne des mesures pour mettre fin à l’insécurité chronique qui continue de faire des victimes innocentes. La mémoire de cet enfant de trois ans ne doit pas être oubliée, et son décès devrait servir de rappel urgent de l’importance de protéger les plus vulnérables dans cette région tourmentée.
