Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, est une fois de plus secouée par une tragédie liée à la consommation d’aliments contaminés en quelques sorte.

Dans la commune de Bandalungwa, une famille a été victime d’une intoxication alimentaire après avoir consommé du riz mortel, selon des sources locales.

Ce riz, qui contiendrait des éléments plastiques, a déjà fait plusieurs victimes à travers la ville.

Le danger du « riz plastique »

Ce phénomène, souvent dénoncé par les consommateurs, concerne la vente de riz contenant des éléments non comestibles, tels que des particules plastiques, rendant l’aliment dangereux pour la santé.

Le riz provoquerait des problèmes de santé graves, comme la constipation sévère, et pourrait même entraîner la mort en cas de consommation prolongée.

Des cas similaires ont été signalés dans d’autres quartiers de Kinshasa, mais la tragédie qui a frappé cette famille met en lumière l’ampleur du problème.

Une situation alarmante

Les autorités sanitaires de la ville sont en alerte, mais les efforts pour contrôler la qualité des produits alimentaires sur les marchés semblent encore insuffisants.

Les consommateurs, quant à eux, sont de plus en plus méfiants face à ces produits alimentaires de mauvaise qualité, qui mettent leur santé en danger.

Les associations de consommateurs ont déjà tiré la sonnette d’alarme et exigent des contrôles plus stricts dans les marchés et supermarchés de la capitale.

Les autorités congolaises doivent agir de toute urgence pour prévenir de telles tragédies liées à des produits alimentaires dangereux.

La présence de riz en plastique et d’autres produits nocifs sur les marchés de Kinshasa est une menace directe à la santé publique.

Avec les défis déjà imposés par les conflits et l’instabilité dans certaines régions du pays, la population ne devrait pas en plus souffrir de la négligence sur la qualité des aliments.

Il est impératif que des contrôles rigoureux soient mis en place pour analyser des produits avant de le mettre en vente , car la guerre qui accable le pays est déjà un fardeau suffisamment lourd pour les Congolais.

La flambée des prix : un autre fardeau pour les Kinois

En parallèle à cette crise alimentaire, les prix des denrées de base continuent de flamber à Kinshasa. Parmi les produits les plus touchés, la pomme de terre, dont le prix a atteint 10 000 francs congolais pour un kilogramme.

Cette hausse des prix rend l’accès à une alimentation saine de plus en plus difficile pour de nombreuses familles déjà confrontées à une précarité économique.

Un appel aux autorités

Face à cette double crise – à la fois sanitaire et économique –, les Kinois appellent les autorités à prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité alimentaire dans la ville et mettre en place des régulations plus strictes sur les prix des produits de première nécessité.

Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’origine exacte de ce riz mortel, tandis que les consommateurs sont invités à la plus grande prudence.