FARDC-M23 à Masisi : accalmie relative sur presque toutes les lignes des combats ce samedi
Ce samedi 11 janvier 2025, une accalmie relative est observée sur la plupart des lignes de front dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, où les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) affrontent les rebelles du M23. Cette situation fait suite à des combats intenses ayant conduit, le 8 janvier, à la reprise de Masisi centre par les FARDC, appuyées par les combattants Wazalendo, après que le M23, soutenu par des forces rwandaises, eut brièvement occupé cette zone stratégique.
Malgré cette accalmie, les conséquences de ces affrontements restent visibles, avec des déplacements massifs de populations fuyant les violences et des infrastructures endommagées. Les autorités locales et les organisations humanitaires expriment leur préoccupation face à la situation humanitaire critique qui prévaut dans la région.
Les FARDC maintiennent leur présence sur le terrain pour sécuriser les zones reprises et prévenir toute tentative de reconquête par le M23. Les autorités congolaises appellent la communauté internationale à intensifier son soutien afin de restaurer une paix durable dans l’est du pays.
De l’autre part à goma la communauté internationale appel pour une action concrète contre les incursions étrangères dans une réunion à goma !
Les actes répétés d’agression sur notre territoire, orchestrés par des groupes armés soutenus par des puissances étrangères, ne peuvent plus être tolérés. Il est temps pour la communauté internationale de passer des mots aux actes. Les institutions internationales doivent démontrer leur efficacité en imposant des sanctions claires et en soutenant les efforts congolais pour défendre sa souveraineté. Laisser ces violations continuer sans réponse mettrait en péril la stabilité régionale et minerait les principes fondamentaux du droit international. »
Pour clore l’article un document choc du groupe d’experts des Nations unies, publié mercredi, lève le voile sur un lourd secret. Près de 4 000 soldats rwandais, issus des Forces de défense rwandaises (RDF), seraient déployés en République démocratique du Congo. Plus troublant, les forces spéciales de l’armée rwandaise superviseraient directement les opérations sur le terrain des terroristes du M23.
