Geurre dans l’est : L’avion de chasse Sukhoï-25 à cible les positions du M23-RDF près de Ngungu ! Voici les détails
Ce jeudi 26 décembre 2024, l’avion de chasse Sukhoï-25 a mené une frappe aérienne ciblée contre les positions des rebelles du M23-RDF dans la chefferie des Bahunde, territoire de Masisi, au Nord-Kivu. Les bombardements ont touché les abords de l’agglomération de Ngungu, notamment sur l’axe stratégique de Bitagata, dans une opération visant à affaiblir les forces ennemies.
Selon des sources locales, l’attaque, survenue en avant-midi, visait une base importante des rebelles, utilisée comme point de regroupement pour leurs renforts en hommes et en matériel. Cette zone est sous le contrôle du M23-RDF depuis plusieurs semaines, rendant l’opération cruciale pour les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Cependant, aucun bilan précis sur les pertes humaines ou matérielles n’a encore été communiqué.
La société civile de la chefferie des Bahunde avait, il y a près d’un mois, alerté sur l’arrivée de nouveaux renforts du M23-RDF dans cette zone. Ces renforts incluaient des équipements militaires sophistiqués, renforçant le contrôle des rebelles sur plusieurs localités stratégiques. Ce bombardement aérien pourrait marquer un tournant dans les efforts pour restaurer l’autorité de l’État dans ces zones.
Cette intervention marque le retour en opération du Sukhoï-25 après plusieurs mois d’inactivité sur le terrain. Cet avion de chasse, réputé pour sa précision et sa puissance de feu, représente un atout majeur dans la lutte contre les groupes armés qui continuent de semer l’insécurité dans l’est du pays. Son déploiement témoigne de la détermination des FARDC à intensifier leurs efforts pour reprendre le contrôle des territoires occupés.
Malgré cette offensive aérienne, la situation sécuritaire reste préoccupante dans le territoire de Masisi. Les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23-RDF se multiplient, laissant les populations locales dans une incertitude permanente. La reprise des combats intensifie également les défis humanitaires, avec des milliers de personnes déjà déplacées dans cette région.
La communauté internationale est appelée à jouer un rôle actif pour encourager une solution politique à ce conflit, alors que les FARDC poursuivent leurs efforts militaires sur le terrain.