Geurre dans l’est : Les États-Unis appellent à la cessation des hostilités en RDC : le M23 et le Rwanda sommés de se retirer
Dans un contexte de tensions persistantes à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le Secrétaire d’État américain, Antony J. Blinken, a lancé un appel ferme au groupe rebelle M23 et aux forces de défense rwandaises, exigeant la fin immédiate des hostilités et leur retrait des positions qu’ils occupent. Cette déclaration souligne l’engagement des États-Unis dans la recherche de solutions pacifiques et durables pour la stabilité de la région.
Un soutien au processus de Luanda
M. Blinken a salué les efforts du président congolais, Félix Tshisekedi, pour son rôle actif dans le processus de Luanda, conduit par le président angolais João Lourenço. Ce processus diplomatique vise à désamorcer les tensions entre la RDC et le Rwanda, tout en trouvant une solution définitive à l’insécurité chronique dans l’Est de la RDC.
Lors des pourparlers du 15 décembre 2024, le président Tshisekedi a réaffirmé son engagement en faveur de la paix, malgré les défis sur le terrain. Le Secrétaire d’État américain a tenu à remercier le chef de l’État congolais pour son implication et a réitéré la position des États-Unis, selon laquelle le M23, soutenu par Kigali selon plusieurs rapports, et les forces rwandaises doivent se conformer aux accords de paix en cessant immédiatement leurs offensives.
Neutralisation des groupes armés : un impératif partagé
Si les États-Unis appellent à la désescalade, ils ont également encouragé Félix Tshisekedi à intensifier ses efforts pour neutraliser d’autres groupes armés opérant sur le territoire congolais, notamment les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Ce groupe rebelle, actif depuis plusieurs décennies, est régulièrement accusé de déstabiliser la région et d’alimenter les tensions ethniques.
Antony Blinken a insisté sur la nécessité de coordonner ces efforts dans le cadre des mécanismes régionaux, soulignant que la paix dans la région des Grands Lacs ne pourra être atteinte qu’avec une coopération sincère entre toutes les parties prenantes.
Un appel à la communauté internationale
Ce nouvel appel des États-Unis s’inscrit dans un contexte où la communauté internationale est de plus en plus préoccupée par l’aggravation de la situation humanitaire à l’Est de la RDC. Des milliers de personnes continuent de fuir les affrontements, aggravant une crise déjà complexe.
En conclusion, les États-Unis, par la voix de leur Secrétaire d’État, ont rappelé leur soutien à une solution pacifique, exhortant toutes les parties à respecter les engagements pris lors des pourparlers de Luanda. Alors que le spectre de l’instabilité persiste, la pression internationale pourrait jouer un rôle clé pour ramener la paix dans cette région meurtrie.