Guerre-M23: Retour au calme à Lubero après 9 jours d’intenses combats : Une accalmie qui masque des renforts rebelles inquiétants !
Calme relatif dans le Lubero après des combats acharnés : une accalmie fragile marquée par un drame civil
Après huit jours de violents combats dans le sud du territoire de Lubero, les armes semblent s’être tues au cours des deux derniers jours. Ce mardi et mercredi matin, aucun affrontement majeur n’a été signalé sur les lignes de front, marquant un silence précaire dans cette région du Nord-Kivu ravagée par les hostilités. Toutefois, quelques tirs sporadiques ont été rapportés mardi matin dans la localité de Luofu, sans prolonger les hostilités au-delà de dix minutes. Ces échanges mineurs laissent entrevoir un calme relatif, mais la tension demeure palpable dans cette zone toujours sous contrôle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Une tragédie civile en plein conflit
Le drame humain de cette guerre s’est une fois de plus manifesté ce lundi, lorsqu’une bombe larguée depuis Kirumba par les rebelles du M23, soutenus par les Forces de défense rwandaises (RDF), a frappé la localité de Kayna. Une mère a tragiquement perdu la vie, tandis que son enfant a été grièvement blessé. Selon des sources locales, il s’agirait d’une bombe ayant manqué sa cible, alors que les rebelles visaient les positions des FARDC à Luofu. Cet incident met en lumière l’impact dévastateur des affrontements sur les civils, pris au piège entre les lignes de combat.
Un renforcement inquiétant des forces rebelles
Ce mercredi matin, 11 décembre, un convoi de 18 camions transportant hommes, nourriture et munitions a été aperçu quittant Kiwanja en direction du sud de Lubero. Ce mouvement dévoile les intentions persistantes du M23 de poursuivre les hostilités, malgré le cessez-le-feu théoriquement en vigueur. Ce renforcement militaire laisse présager une éventuelle reprise des affrontements, exacerbant les craintes des populations locales déjà lourdement éprouvées par les violences.
Une guerre aux conséquences humanitaires désastreuses
La guerre dans le territoire de Lubero continue de souligner les limites des appels à un cessez-le-feu et à des négociations. Les civils, victimes collatérales des combats, payent le prix fort dans cette crise, tandis que les violations répétées des accords de paix par les groupes rebelles rappellent l’urgence d’une intervention internationale pour stabiliser la région.
En attendant, l’accalmie observée reste fragile, laissant les habitants de la région dans l’incertitude face à une éventuelle escalade. La situation dans le Lubero appelle à une vigilance accrue et à une résolution rapide pour éviter un nouveau cycle de violences dévastatrices.
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