GUERRE-RDC : Pourquoi le Rwanda refuse-t-il de retirer ses troupes du M23 dans l’est de la RDC Malgré les efforts des nations unies ?

Les appels répétés des Nations Unies, des États-Unis, de la France et de l’Union européenne exigeant le retrait sans conditions des troupes rwandaises de l’Est de la République démocratique du Congo  demeurent sans réponse malgré toutes les efforts faits.

Pendant ce temps, la guerre impliquant le M23 continue de ravager la région, exacerbant la crise humanitaire des milliers de déplacés ayant fui les zones de conflit pour se réfugier dans des conditions précaires à Goma et ses alentours.

Alors que le président congolais, Félix Tshisekedi, effectue une visite à Paris dans l’espoir de trouver une issue à ce conflit qui perdure depuis près de trois ans, une question importante et urgente persiste : pourquoi le Rwanda refuse-t-il obstinément de retirer ses forces militaires déployées aux côtés du M23 dans la province du Nord-Kivu ?

Selon des sources diplomatiques, la position inflexible de Kigali entrave sérieusement tout progrès vers une résolution pacifique. « Pour envisager un retrait, il faut que le processus avance, mais pour l’instant, c’est au point mort. Nous sommes proches d’un accord, mais il reste encore du chemin à parcourir », expliquent les diplomates.

Les autorités rwandaises justifient leur présence militaire en invoquant la menace représentée par la coalition des milices Wazalendos et des FDLR, affirmant qu’elles opèrent aux côtés des forces armées de la RDC contre le M23.

« Ces éléments constituent une source d’inquiétude légitime pour le Rwanda, compliquant davantage la recherche d’une solution à la crise. Nous discutons de ces points avec les deux présidents, mais la situation reste complexe et aucune solution immédiate ne se dessine », ajoutent nos sources, soulignant les défis à surmonter pour parvenir à un accord.

Les retombées de la visite de Félix Tshisekedi à Paris sont attendues avec impatience, notamment pour raviver les efforts de paix sous la médiation du président angolais João Lourenço, désigné par l’Union africaine pour faciliter les pourparlers dans cette crise qui frappe l’Est de la RDC. « La solution doit émerger de la région elle-même, et le président angolais est bien placé pour jouer ce rôle. Nous devons soutenir activement sa médiation tout en continuant à dialoguer avec les deux parties en présence », concluent nos sources, mettant en avant l’importance du soutien international pour parvenir à une résolution durable du conflit.

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