Kongo central :Les cultivateurs de Kinsatu informés sur les infections virales du manioc
La campagne de sensibilisation sur les maladies du manioc, intitulée “Ensemble sauvons notre manioc”, se poursuit efficacement dans la province du Kongo Central.
Après avoir fait étape à Kimpese, c’est la cité de Kisantu qui a été ciblée ce week-end pour une intervention menée par l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA) et ses partenaires,Kisantu a été désignée comme cité pilote pour mettre en lumière les problèmes de santé affectant la culture du manioc.
Les activités ont commencé par une caravane partant du Tribunal de paix de Madimba pour se terminer au marché de Kinkoka, avec un point d’arrivée au siège du point focal PAPAKIN/Inkisi.
L’objectif était de sensibiliser les agriculteurs, les paysans et les partenaires sur les maladies virales affectant le manioc.Le Dr Tony Bakelana Zeyimo, Directeur Pays de WAVE-RDC Ouest, a détaillé les différentes maladies du manioc, notamment la mosaïque, la plus connue, ainsi que d’autres infections moins connues mais actives.
Il a souligné l’importance pour les agriculteurs de se familiariser avec ces maladies afin de prévenir la destruction des cultures de manioc.« Le manioc est essentiel pour notre alimentation et sa production doit être protégée. Les maladies du manioc réduisent les rendements, ce qui entraîne des conséquences telles que la diminution de l’offre, l’augmentation des prix et la rareté de la chikwangue », a-t-il expliqué.Il a recommandé l’utilisation de boutures saines et l’accompagnement par des experts tels que l’INERA pour améliorer la production.
Les participants ont également été informés sur l’utilisation des engrais chimiques, qui peut être bénéfique si elle est bien maîtrisée.La session s’est conclue par une pièce théâtrale illustrant l’importance de l’accompagnement des producteurs par l’INERA. Les agriculteurs ont exprimé leurs préoccupations par le biais de mémorandums, soulignant le manque de soutien de l’État et des services compétents, ainsi que le besoin d’équipements de transformation.
Depuis 2015, le Centre Régional d’Excellence pour les phytopathogènes transfrontaliers (WAVE) a développé des mécanismes d’alerte et de surveillance des maladies virales du manioc dans dix pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, y compris la RDC, afin de contrer les menaces pesant sur cette culture cruciale.
𝗡𝗲𝘀𝘁𝗼𝗿 𝗜𝗹𝗼
