Les rebelles du M23 avec le soutien de l’armée rwandaise, ont pris le contrôle de la cité minière de Rubaya ce 30 avril en privant le trésor public de recettes vitales aux congolais. Cette prise de contrôle est un coup dur pour l’économie de la région et de la république tout entière, car la mine de Rubaya à lui toute seule représente jusqu’à 50% de la production nationale de coltan en rdc.
Le coltan qui est un minerai crucial dans la fabrication d’appareils électroniques, est une ressource stratégique dont l’exploitation est désormais aux mains de forces rwandaise.
Le pillage et l’exploitation illégale des ressources minérales de Rubaya sont vivement dénoncés à travers le pays. Cette situation ouvre la voie à une exploitation artisanale illicite, alimentant un réseau de trafic vers les pays voisins, et causant ainsi d’énormes pertes pour le trésor public congolais. Les miliciens locaux, profitant du chaos, organisent ce trafic au détriment de la population locale et de l’économie formelle.
De plus, cette crise minière attire l’attention des sociétés étrangères qui tentent également d’échapper au fisc en convoitant la mine de Rubaya. Le désir de bénéficier des richesses du sol congolais pousse ces entreprises à des pratiques douteuses, contribuant ainsi à aggraver la crise économique et sécuritaire dans la région.
Parallèlement à la prise de contrôle de Rubaya, les rebelles du M23 avancent vers d’autres localités dans le Masisi, suscitant une profonde inquiétude au sein de la population locale et de la société civile. Les habitants craignent une recrudescence des violences et des exactions, tandis que la société civile appelle instamment à des mesures de sécurité pour juguler la crise et protéger les civils.
Face à cette situation qui moins favorable, il est impératif que les autorités congolaises prennent des mesures immédiates pour rétablir l’ordre et sécuriser les zones affectées par les activités des rebelles du M23 et de leurs alliés. Une réponse coordonnée et efficace est nécessaire pour mettre fin au pillage des ressources naturelles et restaurer la stabilité et la paix au congo .
En outre, il est crucial que la communauté internationale intensifie ses efforts pour soutenir le gouvernement congolais dans ses efforts visant à résoudre cette crise de paix.
Des sanctions ciblées contre les acteurs impliqués dans l’exploitation illégale des ressources naturelles, ainsi que le renforcement des mécanismes de surveillance et de contrôle des flux financiers, sont essentiels pour tarir les sources de financement des groupes armés et des réseaux criminels opérant dans la région.
Enfin, il est indispensable de promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles congolaises, en impliquant activement les communautés locales et en renforçant les mécanismes de reddition de comptes. Seule une approche inclusive et durable permettra de mettre un terme au cycle de violence et d’instabilité qui entrave le développement du Nord-Kivu et menace la stabilité régionale dans son ensemble.
Nous vous encourageons à partager vos réflexions et opinions sur cette crise qui affecte non seulement le Nord-Kivu, mais aussi la stabilité régionale dans son ensemble. Vos commentaires peuvent contribuer à enrichir le débat et à sensibiliser davantage sur les défis complexes auxquels la région est confrontée. N’hésitez pas à partager vos idées sur les solutions potentielles, ainsi que sur le rôle que la communauté internationale pourrait jouer dans la résolution de cette crise. Votre voix compte dans la lutte pour la paix et le développement durable au Congo et dans la région des Grands Lacs.
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Source Radiookapi.net
Théâtre de chez nous. Par quelle baguette magique les agresseurs sont parvenus à contrôler Rubaya ? Si ce n’est pas les gens d’expression rwandais qui leurs facilité
C’est compliqué la guerre
C’est regrettable vmt
Et aussi très douloureux