Les États-Unis à Tshisekedi sur le partenariat d’exploitation minière : Avez-vous consulté le peuple congolais sur ce partenariat ?

Les États-Unis à Tshisekedi sur le partenariat d'exploitation minière : Avez-vous consulté le peuple congolais sur ce partenariat ?

RDC-USA : L’exploitation minière au cœur des négociations, mais seul le peuple congolais peut trancher

La République démocratique du Congo (RDC) et les États-Unis sont actuellement en discussions autour d’un possible accord stratégique impliquant les ressources minières du pays. Selon des informations récentes, le président Félix Tshisekedi aurait proposé un échange entre les minerais stratégiques congolais, notamment le coltan, et un soutien militaire américain. Cependant, un obstacle de taille se dresse face à cette éventualité : la Constitution congolaise.

Une décision qui appartient au peuple congolais

L’article 214 de la Constitution congolaise est clair : tout traité impliquant les finances publiques, la modification des lois ou l’adjonction de territoire ne peut être ratifié qu’en vertu d’une loi. Plus encore, une cession, un échange ou une adjonction de territoire ne peut être validé sans l’accord du peuple congolais par voie de référendum. Cela signifie que, bien que le président Tshisekedi puisse initier ces négociations, la décision finale ne lui appartient pas, mais revient au peuple congolais.

Les États-Unis en quête de minerais stratégiques

Les États-Unis, confrontés à une concurrence croissante de la Chine dans l’approvisionnement en minerais critiques comme le coltan, nécessaire à la fabrication des composants électroniques, cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement. La RDC, qui détient une part importante des réserves mondiales de ces minerais, représente donc un partenaire stratégique pour Washington.

Toutefois, ces négociations se heurtent à des préoccupations sécuritaires. Selon nos informations, la délégation congolaise aurait été interrogée par les Américains sur la situation des minerais dans l’est du pays, en proie à des conflits armés. Une question clé aurait été posée : « Que faire si le coltan proposé est contrôlé par le M23/AFC ? ». Cette interrogation met en lumière la complexité du dossier, notamment le contrôle effectif des ressources et l’implication de groupes armés dans leur exploitation.

Un référendum nécessaire pour légitimer tout accord

Si les discussions entre la RDC et les États-Unis se poursuivent, la validation d’un tel accord par référendum apparaît comme une étape incontournable. Une telle consultation garantirait que le peuple congolais ait son mot à dire sur l’avenir de ses ressources stratégiques, évitant ainsi toute décision unilatérale qui pourrait être contestée.

Le débat est donc lancé : un échange minerais-soutien militaire est-il dans l’intérêt de la RDC ? Quels seraient les avantages et les risques d’un tel accord ? Pour l’instant, une seule chose est certaine : c’est au peuple congolais de décider.

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