Nord-Kivu : Une Décision Cruciale de L’ONU à 16h Aujourd’hui pour Mettre Fin à la Crise du M23 et Restaurer la Paix !
António Guterres condamne l’offensive du M23 au Nord-Kivu et appelle à une solution urgente
Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a fermement condamné l’offensive menée par le groupe armé M23 dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC). Dans une déclaration publiée le 26 janvier 2025, il a exprimé sa profonde inquiétude face à l’intensification des violences, qui ont déjà provoqué des déplacements massifs de populations et des pertes humaines significatives.
António Guterres a notamment dénoncé l’implication présumée des Forces rwandaises de défense dans le soutien à cette offensive, tout en rappelant l’urgence de mettre fin aux hostilités. Il a exhorté le M23 à respecter ses engagements pris dans le cadre du processus de paix de Luanda et à se retirer immédiatement des zones occupées.
La Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) a été particulièrement affectée par cette escalade. Au cours des derniers jours, trois Casques bleus, deux Sud-Africains et un Uruguayen, ont perdu la vie, tandis que onze autres ont été gravement blessés. António Guterres a salué leur courage et leur engagement pour la protection des civils dans cette région en proie à l’insécurité.
Il a également rappelé que les attaques ciblant le personnel des Nations unies peuvent constituer des crimes de guerre, appelant toutes les parties au respect du droit international humanitaire.
Décision cruciale attendue le 27 janvier 2025
Une réunion d’urgence s’est tenue hier, le 26 janvier 2025, au siège des Nations unies. Au cours de cette session, les membres du Conseil de sécurité ont débattu des mesures à adopter pour résoudre cette crise persistante au Nord-Kivu. La décision finale sur les actions concrètes à entreprendre sera annoncée aujourd’hui, le 27 janvier 2025.
Selon des sources diplomatiques, plusieurs options sont envisagées, notamment le renforcement du mandat de la MONUSCO, l’envoi d’une force d’intervention régionale, ou encore des sanctions ciblées contre les responsables des violences.
La progression du M23 vers Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, a exacerbé une crise humanitaire déjà critique. Des milliers de civils ont été forcés de fuir leurs foyers, tandis que des violations des droits de l’homme, telles que des meurtres et des violences sexuelles, continuent d’être signalées.
Le Secrétaire général a appelé la communauté internationale à intensifier son soutien humanitaire et à redoubler d’efforts pour trouver une solution durable à cette crise.
Alors que le monde attend les annonces du Conseil de sécurité aujourd’hui, les populations affectées espèrent des actions concrètes pour mettre fin à des années de souffrance et d’instabilité dans cette région de l’est de la RDC.