RDC–GOMA : Le M23 brise le silence avec un nouveau communiqué glaçant – voici ce qu’ils s’apprête à faire  après la tentative ratée  par les Wazalendo de reprendre Goma

Ces actes qui sabotent les négociations entre l’AFC/M23 et Kinshasa : vers une rupture imminente du dialogue

Goma, 13 avril 2025 — Le climat politique et militaire en République démocratique du Congo s’envenime à nouveau. Un communiqué officiel publié par l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) le 12 avril 2025 à Goma laisse peu de place au doute : les espoirs de négociations entre les rebelles du M23 et le gouvernement congolais risquent de voler en éclats.

Accompagné d’un sceau officiel et d’un ton de fermeté rare, le document signé par Lawrence KANYUKA, porte-parole de l’organisation, dénonce avec force les attaques menées contre ses positions, notamment à Goma, dans la nuit du 11 avril. Ces offensives, attribuées aux forces conjointes FARDC, FDLR, WAZALENDO et SAMIDRC, sont qualifiées de violation directe des engagements pris au niveau régional.

Le message est clair : la patience de l’AFC/M23 touche à sa fin.

Le communiqué fait état de plusieurs décisions immédiates prises par les rebelles, révélant un changement de ton radical :

1. Expulsion immédiate de la SAMIDRC :
Les troupes de la force régionale, qui devaient pourtant quitter Goma via l’aéroport réhabilité, sont désormais considérées comme indésirables. L’AFC/M23 les suspecte d’avoir participé à la tentative de reprise de Goma. Leur sortie du territoire se fera probablement par le Rwanda, selon plusieurs sources proches du mouvement.

2. Sommation adressée aux FARDC protégées par la MONUSCO :
Les militaires congolais encore présents dans les installations onusiennes doivent se rendre immédiatement à l’AFC/M23. Le message est sans détour : tout refus sera considéré comme un acte d’hostilité, avec les conséquences militaires que cela implique.

3. Nouvelle phase de conquête annoncée :
La suite du communiqué suggère une volonté de reprendre l’offensive à grande échelle. Walikale, Kisangani et d’autres zones stratégiques du Congo oriental sont évoquées comme les prochaines cibles.

Un sabotage des pourparlers en cours ?

« Chaque jour, il devient évident que les négociations n’auront bientôt plus de raison d’être maintenues », confie un analyste local. Pour le M23, la mauvaise foi  les attaques répétées et les manœuvres militaires déguisées sous le couvert de la SADC rendent tout dialogue vain.

Alors que les tensions régionales s’aggravent, ce communiqué officialise non seulement un tournant stratégique du M23, mais annonce aussi le risque d’une reprise massive des combats à l’Est. Une issue qui compromettrait les efforts de paix menés depuis plusieurs mois par la communauté internationale.