RDC-GOMA : Une jeune diplômée retrouvée morte après l’assassinat de son fiancé,voici ce qui s’est passé
La ville de Goma est sous le choc après la découverte du corps sans vie de Bisimwa Marie Wani, une jeune femme de 24 ans, licenciée en criminologie à l’Université Officielle de Bukavu (UOB). Son corps a été retrouvé ensanglanté dans la nuit du samedi 22 mars, vers 23h, au quartier Katindo, sur l’avenue La Frontière, en commune de Goma.
Selon les informations recueillies, la victime était fiancée à un jeune homme du quartier Mabanga Sud, lui-même assassiné quelques heures plus tôt.
La nuit du drame, Bisimwa Marie Wani était en compagnie de son fiancé. Après un dîner habituel chez sa copine ,elle lui aurait demandé de l’accompagner avant de rentrer chez lui. Malheureusement, en chemin, ils sont tombés sur un groupe de bandits, qui, voyant qu’ils avaient de l’argent, ont commencé à les intimider.
D’après des témoins, une altercation a éclaté, et les assaillants ont exécuté David sur place avant d’emmener Bisimwa Marie Wani de force. Son corps a ensuite été retrouvé au bord du lac Kivu, plusieurs heures plus tard.
Le chef du quartier Katindo, Désiré Kadakala, a confirmé l’information et a indiqué que les services de sécurité ont ouvert une enquête pour retrouver les auteurs de ce double meurtre.
Les habitants de Goma dénoncent une montée de l’insécurité, marquée par des actes de banditisme de plus en plus violents. De nombreux jeunes sont victimes d’agressions mortelles, notamment dans les quartiers les plus exposés aux gangs et aux groupes armés déguisés en forces de l’ordre.
Face à cette tragédie, plusieurs voix s’élèvent pour exiger des autorités locales et nationales une intervention urgente afin d’endiguer la criminalité grandissante à Goma.
La famille de Bisimwa Marie Wani et celle de David réclament justice pour leurs enfants, espérant que les responsables de ces actes atroces seront arrêtés et traduits en justice.
Ce drame met une nouvelle fois en lumière le climat d’insécurité qui règne dans certaines zones de Goma, et l’urgence pour les autorités de renforcer la protection des citoyens face à la montée des violences urbaines.
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