RDC-GOMA: Voici la situation qui prévaut à GOMA ce matin après des affrontements entre les Wazalendo et l’AFC-M23 et des vols
Goma : Nuit de terreur marquée par de violents tirs – confusion totale sur les auteurs
Goma, 12 avril 2025 – Une nuit cauchemardesque s’est abattue sur plusieurs quartiers de Goma et de ses environs. Aux alentours de 00h40, des tirs nourris, mêlant armes légères et lourdes, ont résonné sans relâche pendant plus d’une heure, semant la panique chez les habitants. Les zones les plus affectées seraient Ndosho, Mugunga, Kyeshero, CCLK et une partie du territoire de Nyiragongo, selon les témoignages recueillis sur place.
À cette heure, l’origine de ces échanges de tirs reste incertaine. Aucune communication officielle n’a été publiée par l’AFC/M23, le groupe armé qui contrôle actuellement une grande partie de la région, y compris les points stratégiques autour de Goma. Ce silence alimente davantage l’inquiétude d’une population déjà épuisée par une insécurité persistante.
Des sources locales, bien que non confirmées, évoquent une possible incursion des groupes dits » FDLR et quelques Wazalendo « , souvent présentés comme des milices d’autodéfense. D’autres parlent d’une opération des FARDC (Forces Armées de la RDC) ou encore d’une attaque de voleurs lourdement armés. La confusion est totale. Plusieurs habitants affirment avoir entendu des tirs jusque dans le centre-ville, ce qui est inhabituel même dans ce contexte sécuritaire tendu.
À Himbi, quartier jusqu’ici considéré comme relativement calme, un semblant de contrôle est maintenu, mais l’inquiétude reste palpable.
En l’absence d’éclaircissements officiels, la population reste sur le qui-vive, redoutant une nouvelle escalade de la violence. La nuit a été longue, marquée par la peur, les détonations et l’incertitude. Ce samedi matin, les rues sont calmes mais le climat reste lourd.
Les autorités locales et les acteurs de la société civile appellent à la vigilance et demandent des explications claires afin d’éviter la propagation de rumeurs qui pourraient aggraver la situation.