RDC-M23-DOHA: Les négociations entre KINSHASA et La coalition AFC-M23 ont échouées , Voici pourquoi
Nouvel échec dans les pourparlers de Doha : le M23 se retire, la guerre reprend à l’est de la RDC
Un nouvel épisode de tensions s’ouvre dans l’est de la République démocratique du Congo. Le mouvement armé AFC/M23, en pourparlers avec Kinshasa dans le cadre des négociations à Doha, a remis une liste de prisonniers à libérer en échange de son retrait de Walikale, une zone stratégique du Nord-Kivu. Mais Kinshasa n’a libéré que cinq personnes, dont certaines ne sont pas reconnues par le mouvement comme faisant partie des détenus demandés.
La coalition AFC/M23 aurait soumis à la médiation de Doha une liste de plus de 700 prisonniers dont elle réclame la libération. Selon le mouvement, ces personnes seraient injustement détenues pour leur soutien réel ou supposé à leur cause.
Cette demande a été posée comme condition préalable à tout retrait significatif de ses positions, notamment à Walikale.
Toutefois, la réponse partielle de Kinshasa – avec la libération de seulement cinq prisonniers, dont certains ne figureraient même pas sur la liste — a été perçue par le M23 comme une provocation ou un manque de sérieux dans les négociations. Ce désaccord a joué un rôle central dans l’échec du processus de Doha.
Ce désaccord a mis fin aux espoirs d’une désescalade. L’échec des négociations a provoqué le retrait du M23 de la table des discussions, relançant les affrontements sur le terrain. Alors que les violences reprennent, c’est la population civile qui, encore une fois, paie le prix fort.
Suite à l’échec des pourparlers de Doha, de violents affrontements ont éclaté cet après-midi entre les FARDC et la coalition AFC-M23 dans le territoire de Walikale. D’après des sources locales, les rebelles auraient exprimé leur intention de progresser vers Kisangani et Kalemie. La situation évolue rapidement.
Face à cette impasse, Kinshasa mise désormais sur un soutien militaire extérieur. Selon plusieurs sources, le gouvernement congolais aurait obtenu la promesse d’un appui de mercenaires américains, dans l’espoir d’inverser le rapport de force face au M23. Un pari risqué qui pourrait intensifier le conflit dans une région déjà meurtrie par des années d’instabilité.
Dans ce climat de méfiance et de tensions croissantes, la population, prise en étau entre les affrontements armés et les enjeux politiques, redoute une nouvelle vague de déplacements massifs, de violences et de pertes humaines.
Alors que la communauté internationale appelle au calme, les perspectives de paix semblent s’éloigner encore un peu plus.
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