RDC-M23: Voici la situation matinale que prévaut a Minova et bweremana ce 21 janvier
Des combats, qui se déroulent encore aux abords de ces deux localités hier ont affaibli nos positions des sources sûre indiquent la présence des rebelles dans la cité stratégique de bweremana ce matin et rebelles essaient de pénétrer Minova.
Des échanges de tirs nourris ont été signalés dès l’aube de ce 21 janvier, créant une atmosphère de panique parmi les populations locales. L’audio diffusé par la radio fait état de déplacements massifs, les habitants cherchant désespérément à se mettre à l’abri face à cette recrudescence de la violence.
Ces affrontements témoignent de l’élargissement du front, laissant craindre une intensification de la crise dans cette région déjà meurtrie.
Hier après-midi, les FARDC ont réussi à empêcher les combattants du M23 d’accéder aux centres de Minova et Bweremana, deux localités situées à la frontière entre les territoires du Sud-Kivu et du Nord-Kivu. Les combats, concentrés dans les zones périphériques et sur les axes stratégiques, ont empêché les rebelles de progresser davantage.
Une source sécuritaire affirme que les FARDC ont consolidé leurs positions, malgré la pression exercée par les assauts répétés des rebelles. « La situation est sous contrôle pour le moment, mais la vigilance reste de mise », a déclaré un officier sous couvert d’anonymat.
Ces affrontements ont provoqué une fuite massive des habitants. À Minova, plus de la moitié de la population a quitté la localité dans l’après-midi d’hier, cherchant refuge dans les zones voisines jugées plus sûres. À Bweremana, la situation est encore plus critique : la quasi-totalité des habitants a abandonné la localité, craignant une escalade des combats.
Les routes menant aux localités voisines sont bondées de familles portant leurs maigres possessions, tandis que d’autres tentent de traverser le lac Kivu pour échapper au conflit. Les acteurs humanitaires présents sur le terrain tirent la sonnette d’alarme, soulignant les besoins urgents en nourriture, abris et soins médicaux pour les déplacés.
Malgré le calme apparent ce matin, la situation reste incertaine. Les FARDC continuent de surveiller les mouvements des rebelles, tandis que les populations déplacées espèrent un retour rapide à la paix pour retrouver leurs foyers.
Les autorités locales appellent la communauté internationale à intensifier son soutien pour résoudre cette crise qui, une fois de plus, met en lumière la fragilité de la paix dans l’est de la RDC.
Affaire à suivre.