RDC-RWANDA : Paul kagame veut aussi faire comme Félix Tshisekedi en négociant un accord avec les états unis avant le 2 mai, Voici pourquoi
Le Rwanda en discussions avec les États-Unis pour un accord diplomatiques.
À son tour, le Rwanda a entamé des négociations avec les États-Unis pour conclure un accord portant sur l’accès aux minerais stratégiques, tels que le coltan, le lithium et le cobalt.
Cette démarche survient dans un contexte de rivalité régionale marquée, notamment avec la République démocratique du Congo (RDC), riche en ressources naturelles mais plongée dans l’instabilité sécuritaire.
Les autorités rwandaises confirment leur volonté de renforcer leur coopération économique avec Washington, sans pour autant préciser les contours exacts des discussions.
Cette annonce intervient alors que la RDC multiplie les efforts pour dénoncer ce qu’elle considère comme un « pillage » de ses ressources par son voisin rwandais. Kinshasa accuse Kigali de soutenir le groupe rebelle M23, actif dans l’est du Congo, et d’acheminer clandestinement des minerais vers les marchés internationaux.
Le président congolais Félix Tshisekedi a d’ailleurs exhorté les puissances occidentales à privilégier des achats directement auprès de la RDC, afin de respecter la souveraineté du pays sur ses richesses.
Sous l’impulsion de Washington, un accord de principe a récemment été signé entre la RDC et le Rwanda, prévoyant un engagement pour la paix et une meilleure coopération économique. Ce texte, s’il venait à être respecté, ouvrirait la voie à des investissements américains massifs dans les régions minières du Kivu et de l’Ituri.
Toutefois, les observateurs restent prudents : les précédentes tentatives de paix dans la région ont souvent été sapées par la méfiance persistante et la complexité des intérêts en jeu.
La position des États-Unis dans ce dossier est stratégique. En quête de sécuriser leurs chaînes d’approvisionnement en minerais critiques, indispensables à l’industrie technologique et à la transition énergétique, les Américains cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement.
Mais ils doivent composer avec les exigences croissantes de transparence et d’éthique, alors que la société civile internationale dénonce les violations des droits humains associées à l’exploitation minière dans les zones de conflit.
Dans les mois à venir, l’évolution des pourparlers entre Kigali, Kinshasa et Washington sera scrutée de près. Entre les enjeux économiques, sécuritaires et humanitaires, l’équilibre est fragile.
Si un accord venait à être finalisé entre le Rwanda et les États-Unis, il pourrait redessiner durablement les dynamiques régionales et peser sur la stabilité de l’Afrique des Grands Lacs, tout en influençant l’approvisionnement mondial en minerais stratégiques.