RDC-Rwanda : Un Accord Historique Signe la Fin de la Guerre ? Rendez-vous le 2 Mai pour le Verdict ! Le Rwanda doit quitter la RDC
La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont fait un pas important vers la fin de leur différend en signant une déclaration de principes à Washington, sous l’égide des États-Unis. Cette initiative, menée par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, prévoit l’élaboration d’un accord de paix définitif entre les deux pays d’ici le 2 mai 2025. Les ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais ont ainsi convenu de cesser tout soutien aux groupes armés actifs dans la région et de mettre en place un mécanisme conjoint pour renforcer la sécurité aux frontières.
Depuis 2022, l’est de la RDC connaît une recrudescence de violences, en grande partie due aux offensives du groupe armé M23, accusé d’être soutenu par le Rwanda. Ce conflit, enraciné dans les séquelles du génocide de 1994, a provoqué des tensions régionales et des déplacements massifs de populations. Face à cette situation, les États-Unis ont imposé des sanctions contre certains responsables rwandais et du M23, tout en exigeant le retrait immédiat des forces rwandaises du territoire congolais.
Parallèlement à l’action américaine, d’autres initiatives diplomatiques ont contribué à apaiser les tensions. Le Qatar a facilité une rencontre en mars dernier entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, débouchant sur des engagements pour un cessez-le-feu. De son côté, l’Angola poursuit ses efforts dans le cadre du processus de Luanda, visant à favoriser une résolution durable de la crise. L’enjeu dépasse la sécurité, car la région regorge de ressources stratégiques comme le cobalt et le lithium, essentiels pour l’industrie mondiale, notamment pour réduire la dépendance à la Chine.
Malgré ces avancées, de nombreux défis demeurent pour parvenir à une paix réelle. Il faudra non seulement respecter les engagements pris, mais aussi démanteler les groupes armés encore actifs, comme les FDLR, et rétablir une relation de confiance entre Kinshasa et Kigali. La communauté internationale, dont la MONUSCO, reste mobilisée pour soutenir ce processus fragile. La signature d’un accord définitif début mai sera cruciale pour l’avenir de la région des Grands Lacs et la stabilité de toute l’Afrique centrale.