RDC : Walikale sous tension ! La ruée vers l’or transformée en zone de non-droit par les militaires et les milices armées
🚨 Une crise silencieuse aux portes du Nord-Kivu
Dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), précisément à Walikale, un climat d’inquiétude grandit au sein de la population. Des hommes lourdement armés, identifiés comme des éléments des Forces Armées de la RDC (FARDC) et des miliciens Wazalendo, occupent illégalement des sites miniers dans le groupement d’Utunda, secteur de Wanianga.

Ce phénomène, qui enfreint gravement le Code minier congolais, expose les populations locales à de multiples dangers, notamment l’insécurité, l’exploitation illégale des ressources, et l’aggravation de la pauvreté dans une région pourtant riche en minerais précieux comme l’or et la cassitérite.
⚠️ Quand les armes prennent le dessus sur les pioches
Des témoignages locaux évoquent une militarisation croissante des zones minières. Les sites sont désormais sous le contrôle parallèle des FARDC et des Wazalendo, deux forces qui, au lieu de sécuriser la région, s’enrichissent en contrôlant illégalement l’exploitation minière.
« Nous sommes abandonnés à nous-mêmes, les autorités savent ce qui se passe mais ne réagissent pas. Ces militaires sont là pour leur propre intérêt, pas pour le nôtre », confie sous anonymat un creuseur artisanal de Walikale.
Cette situation pousse de nombreux jeunes vers le chômage ou l’exil, alors que les ressources naturelles, censées être un levier de développement, alimentent un cercle vicieux de violences et de trafics.
🔍 Pourquoi cela devrait tous nous inquiéter ?
Problème | Conséquences Directes |
---|---|
Occupation militaire des mines | Risque d’affrontements armés, insécurité permanente |
Exploitation illégale | Perte de recettes pour l’État, appauvrissement des communautés locales |
Corruption et impunité | Dégradation de la gouvernance locale et nationale |
Menace sur la traçabilité des minerais | Recul de la RDC sur les marchés internationaux |
Les milices Wazalendo, souvent perçues comme des groupes d’autodéfense, deviennent de plus en plus des acteurs économiques armés, brouillant la ligne entre sécurité et intérêts économiques privés.

🚦 L’État complice par son silence ?
Malgré les appels des leaders locaux tels que Jean Bitashimwa et Obedi Kamala du BEDEWA, les autorités semblent paralysées. Les rares initiatives, comme les campagnes de sensibilisation, restent inefficaces face à l’enracinement des réseaux d’exploitation illégale.
Le Code Minier congolais est pourtant clair :
« Nulle force armée n’est autorisée à exploiter ou protéger un site minier » (Code Minier de la RDC, Loi n°18/001 du 9 mars 2018).
Mais dans les faits, l’impunité reste la règle.
💡 Quelles solutions pour briser ce cycle ?
- Désarmement des sites miniers : application stricte de la loi interdisant toute présence militaire ou milicienne sur les sites d’exploitation.
- Contrôle indépendant et traçabilité : renforcement des dispositifs comme iTSCi pour assurer des chaînes d’approvisionnement propres.
- Investissements communautaires : réinvestir les recettes minières dans des projets de développement local visible (écoles, santé, routes).
- Dialogue inclusif : associer autorités locales, coutumiers, jeunes, femmes et société civile dans la gouvernance des ressources naturelles.
🗣️ La voix de Blog Génie
Chez Blog Génie, nous pensons que la RDC ne peut continuer à marcher sur un volcan minier. Les richesses de Walikale doivent profiter à la jeunesse congolaise, aux familles locales et au développement durable, non à des réseaux armés.
La sécurité, la transparence et le courage politique sont les clés pour transformer ce drame silencieux en opportunité pour la paix et la prospérité.
👉 Partagez cet article si vous pensez que les voix de Walikale méritent d’être entendues.
📢 #Walikale #NordKivu #RDC #Mines #ConflitArmé #BlogGénie

Share this content: