Urgent : 11 personnes enlevées en plein cœur du parc de Virunga, une attaque choc qui bouleverse le Nord-Kivu !

Le mercredi 2 avril 2025, une attaque choquante a eu lieu dans le Parc national de Virunga, dans la région de Mayangose, située près de la ville de Beni, au Nord-Kivu. Des hommes armés non identifiés ont enlevé onze personnes, créant ainsi une onde de choc dans la région. Selon des sources locales rapportées par Voice of Congo, les faits se sont produits en début de journée, dans les heures d’avant-midi.

Le mwami Atsu Taibo Alphonse, du village Bapakombe-Bakondo, a confirmé l’incident en précisant que les assaillants ont pénétré dans la zone de Mayangose-Rural, enlevant les victimes avant de mettre le feu à trois motos et de détruire plusieurs maisons entre Mbongya et Nyaleke/Rive gauche.

Les familles des victimes ont exprimé leur colère et leur inquiétude, accusant les éco-gardes de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) d’être impliqués dans l’attaque. Elles affirment que les assaillants portaient des tenues similaires à celles des garde-parcs et ont menacé de ne plus laisser les habitants pénétrer dans le parc. Ces accusations ont exacerbé les tensions déjà existantes entre les communautés locales et les autorités de conservation, qui gèrent le parc.

Cette situation a eu un impact direct sur les activités agricoles de la région, les agriculteurs fuissant en masse vers le centre-ville de Beni, dans l’espoir de trouver refuge loin des violences. Le climat d’insécurité a ainsi paralysé l’économie locale et mis en lumière les défis constants auxquels sont confrontées les populations vivant à proximité du parc de Virunga, un site naturel d’une richesse inestimable, mais aussi un terrain de prédilection pour les groupes armés.

Les tensions dans cette zone sensible du pays risquent de s’intensifier, alors que les communautés se battent pour leur sécurité et la préservation de leurs moyens de subsistance. Le Parc national de Virunga, qui abrite une biodiversité unique au monde, reste sous la menace de diverses factions armées, ce qui complique la gestion et la conservation de cet important patrimoine naturel.

Les autorités congolaises et les organisations internationales devront redoubler d’efforts pour restaurer la paix et la sécurité dans cette région en proie à des violences récurrentes. La situation actuelle soulève des interrogations sur la capacité des autorités à protéger les populations locales tout en préservant l’environnement du parc.