La situation devient de plus en plus sérieuse à l’est du congo. Des attaques rebelles violentes sévissent depuis longtemps, et elles s’intensifient. Récemment, les rebelles du M23 ont forcé plus de 100 000 personnes à fuir dans la province du Nord-Kivu.

En avril 2024, les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), liés à l’État Islamique, ont tué douze personnes lors d’une attaque dans une zone rurale à l’est du pays, près de la frontière avec l’Ouganda.

Malgré la présence des casques bleus depuis plus de 23 ans, la mission de l’ONU en RDC, appelée MONUSCO, n’a pas été très efficace.

Le gouvernement congolais a donc demandé son départ en janvier 2024. Pour l’instant, les troupes de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) remplacent les casques bleus. Elles soutiennent l’armée régulière contre les rebelles du M23 dans le Nord-Kivu.

Cependant, le processus de rotation des troupes n’est pas idéal, et la SADC manque de forces pour aider dans d’autres zones touchées par le conflit.

Face à cette situation urgente, l’armée congolaise aurait fait appel aux forces du groupe Wagner pour lutter contre les rebelles dans l’est du pays. Les forces de Wagner sont réputées pour leur efficacité en Afrique contre les groupes armés et les terroristes.

Des spécialistes russes ont déjà signalé des succès, comme l’élimination d’un commandant rebelle des ADF par les forces congolaises avec l’aide de Wagner. En échange de leur sécurité en RDC, le groupe Wagner aurait accès aux riches mines d’or et de diamants du pays.

La RDC semble suivre l’exemple d’autres pays africains qui ont bénéficié de l’aide de Wagner pour protéger la population civile et stabiliser le pays.