L’UPDF et les accusations de soutien au M23 : Un appel à la transparence
Contexte des accusations
Dans un document récemment divulgué par des experts de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur la République Démocratique du Congo (RDC), l’Ouganda est accusé de soutenir les rebelles du mouvement M23. Ces rebelles sont actifs dans les territoires de Rutshuru, Masisi, et partiellement dans les territoires de Nyiragongo et Lubero, situés dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la RDC.
Réaction de l’UPDF
Le 17 juin 2024, l’armée du peuple Ougandais (UPDF) a publié une déclaration sur son compte X, affirmant son engagement en faveur de la paix en RDC. L’UPDF a souligné qu’elle privilégie la stabilité de la RDC par-dessus toute autre considération, rejetant les accusations qu’elle qualifie de non fondées, biaisées et dépourvues de rigueur académique. L’armée ougandaise s’est également étonnée de n’avoir pas été consultée pour donner son point de vue sur ces allégations.
Engagement bilatéral et régional
L’UPDF a rappelé son accord bilatéral avec la RDC pour combattre les rebelles démocratiques et alliés (ADF-MTM) dans les territoires de Beni et Ituri. De plus, elle participe à la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est, déployée en RDC pour favoriser la paix. L’UPDF collabore avec les forces congolaises (FARDC) et développe conjointement des projets d’infrastructure et de stabilisation dans l’est de la RDC. Selon l’armée ougandaise, il serait incohérent de sa part de déstabiliser une région qu’elle s’efforce de stabiliser activement.
Appel à la transparence
L’armée ougandaise attend avec impatience les preuves concrètes qui justifieraient les accusations portées contre elle, tout en exprimant des doutes quant à la possibilité de leur matérialisation, étant donné qu’aucune preuve n’a jamais été présentée jusqu’à présent. L’UPDF critique les « experts » de l’ONU pour leur manque de consultation de véritables spécialistes de l
