RDC: Des Nouvelles Opérations Militaires en RDC , La MONUSCO Peut-Elle Sauver l’Ituri ?
Dieudonné Lossadhekana a confié à la Deutsche Welle que la poursuite des opérations de la MONUSCO est indispensable : « La paix est un besoin universel. Nous ne pouvons pas continuer à regarder passivement les miliciens massacrer la population alors que l’État a les moyens d’intervenir. Même à la veille de son départ, toute action militaire que la MONUSCO peut entreprendre est la bienvenue. »
Depuis le 29 juin, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la MONUSCO mènent des opérations militaires conjointes dans la province de l’Ituri.
La presse congolaise rapporte que les autorités coutumières locales soutiennent cette option militaire en réponse à l’activisme persistant des milices, jugeant que les tentatives de dialogue communautaire ont atteint leurs limites.
Dieudonné Lossadhekana a souligné l’importance de l’intervention internationale pour stabiliser la région, affirmant que la présence de la MONUSCO reste cruciale dans les efforts de pacification.
Il a expliqué que les milices, opérant souvent en toute impunité, ont créé un climat de terreur parmi les populations locales. Selon lui, l’État doit montrer sa détermination à rétablir l’ordre et la sécurité. « L’inaction n’est plus une option », a-t-il déclaré, appelant à une intensification des opérations militaires pour éradiquer les groupes armés.
Les opérations militaires conjointes entre les FARDC et la MONUSCO ont été déclenchées en réponse à une série d’attaques violentes perpétrées par des milices dans la province de l’Ituri. Cette région, historiquement marquée par des conflits ethniques et des violences intercommunautaires, est devenue le théâtre d’affrontements sanglants, forçant des milliers de civils à fuir leurs foyers. Les autorités militaires ont affirmé que ces opérations visent à neutraliser les groupes armés et à rétablir la sécurité dans les zones affectées.
Les forces combinées travaillent avec détermination pour démanteler les bastions des milices et protéger les civils pris dans le conflit.
La situation en Ituri est complexe et nécessite une approche multidimensionnelle.
Les autorités coutumières locales, qui jouent un rôle clé dans la cohésion sociale, ont exprimé leur soutien aux actions militaires tout en soulignant la nécessité d’une stratégie inclusive pour la paix. Elles reconnaissent que les efforts de dialogue communautaire, bien qu’importants, n’ont pas réussi à endiguer la violence.
Ces autorités appellent à une collaboration étroite entre les forces de sécurité, les organisations humanitaires et les communautés locales pour aborder les causes profondes du conflit et promouvoir une paix durable.
En dépit des défis, il existe un consensus croissant sur l’importance de la présence de la MONUSCO dans la région. Les observateurs internationaux et les acteurs locaux s’accordent à dire que le retrait prématuré de la mission pourrait laisser un vide sécuritaire et exacerber la crise humanitaire.
Les récents développements montrent que la coopération entre les FARDC et la MONUSCO est essentielle pour répondre efficacement à la menace posée par les milices et pour protéger les civils.
Alors que la communauté internationale surveille de près la situation en Ituri, l’accent est mis sur la nécessité de renforcer les capacités locales et de maintenir un engagement soutenu pour parvenir à une paix durable.
Nous réfléchissons cas même.pourquoi la monusco aux peur de ches eux. Il doivent quitter notre pays nous sommes démocratique diii😠